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Palmilud

 

On nage ou on joue ?

Dès les années 90, la piscine de La Rochelle (« …ma très chère piscine… », comme la nommait Michel Crépeau), étant parvenue à saturation et la seule structure supplémentaire de l’agglomération étant celle, privée [voir ici la rectification apportée par Thierry Sadaun], de Châtelaillon, la construction d’une nouvelle piscine dans l’aglomération rochelaise fit débat. Fallait-il un nouvel équipement sportif ou était-il préférable de s’orienter vers le loisir ?  Depuis deux mandats, déjà,  à Périgny, les esprits s’échauffaient en abordant le sujet.

 La commune de Périgny était d’ailleurs en concurrence avec celle de Puilboreau.

 D’autre part, certains souhaitaient coupler la piscine à une patinoire, le refroidissement de la glace s’opérant conjointement avec le réchauffement de l’eau de la piscine, idée qui a d’ailleurs été mise en application depuis à Saint-Yriex, pour la CDA d’Angoulême.

Le maire de Périgny, Michel Rogeon et son conseil municipal, devançant ceux de Puilboreau, lesquels renoncèrent finalement à leur construction, effectuèrent le choix d’une piscine de loisirs simple et en prenant le moins de risques possibles. Il ne s’agissait dans l’esprit des élus, que de contre-balancer l’image de la commune, trop marquée par sa zone industrielle, tout en répondant aux vœux certains  des électeurs.

 

Deux bassins intérieurs, reliés entre eux (300m2) et un bassin extérieur (200m2), plus deux pataugeoires (50m2), un

  jacuzzi, des jets d’eau, une « rivière » à courant d’eau, juxtaposés à un toboggan intérieur et des rampes-toboggans extérieures au milieu d’un parc, devaient structurer l’équipement pour des activités de loisirs. La faible profondeur des bassins permettrait d’avoir pied sur la majeure partie, même pour des enfants. Seules trois lignes d’eau sur 25 m pourront être utilisées pour la natation proprement dite.

 Le coût de la construction annoncé à la presse, devait se situer dans une fourchette comprise entre 25 et 30 millions de francs (voir l’article de Sud-Ouest).

Une piscine en 3 ans

Dès Octobre 1993, un SIVU fut mis en place pour la gestion de la future piscine, entre les communes de Saint-Rogatien et de Périgny, celle de Dompierre ayant de son côté refusé l’offre de participation.

 Les terrains nécessaires (5 hectares entre la zone industrielle et les écoles) furent  acquis en mars 1994. La SPC Gonfreville fut choisie comme maître d’œuvre en juillet 1994.

Dans le projet définitif de janvier 1995, le montant des  travaux était estimé à 31 373 757 francs. Le permis de construire  signé en janvier 1995, l’ouverture de la piscine, baptisée « Palmilud »,  put avoir lieu le 2 mai 1997.

Fonctionnement et personnel

Ouverte au public 48h par semaine sept jours sur sept, une autre fonction importante de la structure est de permettre la pratique de la natation scolaire, concernant les écoles de plusieurs communes de la CDA et hors CDA.

En 2010 le personnel se composait d’un directeur, Thierry Sadoun,   , successeur de Pascal Le Bihain parti à la Guadeloupe, de 7 maîtres nageurs, 1 éducateur extérieur (l’été), 1 agent d’accueil, 3 agents d’entretien, auxquels il faut ajouter les 8 agents nécessaires pour Palmicroq, la stucture d’été de restauration rapide.

Avec une moyenne de plus d’un millier d’entrées par jour en période estivale, Palmilud atteint son objectif de fréquentation. La piscine attire un public varié venu d’un large horizon géographique et parfois connaît des problèmes sociétaux comme à l’été 2009 où le personnel dut refuser de travailler devant la menace de certains utilisateurs à la conduite addictive : 

 

« Le 26 juillet dernier, le parc aquatique a été le théâtre d’incidents sérieux. Un groupe important d’adolescents et de jeunes adultes s’est autorisé à créer le désordre dans l’établissement et à commettre des vols dans les vestiaires. Lassé, et à juste titre, par ce cumul d’incivilités et de manquements à la règle, le personnel d’accueil et de surveillance de bassin a interpellé la municipalité. » (Lettre du maire, septembre 2009).

 Le parc (5 hectares) est quant à lui sous-utilisé puisqu’il n’est ouvert au public qu’en période estivale et même alors, une partie seulement est réellement fréquentée.

 

 

 

  

  

  

  

  

 

  

 

  

    La résurgence du débat

 

 

   Avec le retour  (la mode ?) des activités sportives de mise ou remise en forme, la demande d’équipements permettant réellement la pratique de la nage s’est accrue. Aussi beaucoup regrettent que le choix se soit, à Palmilud, porté exclusivement sur le loisir. L’absence d’un bassin suplémentaire dédié à la natation se fait cruellement sentir. Celle d’un plongeoir également. Et quant au loisir, les goûts ayant également évolué, il aurait peut-être été judicieux d’investir dans une piscine à vagues.

Bref, un condensé d’Atlantys à Saint-Jean-d’Angély, du Nautilis d’Angoulême et des Antilles de Jonzac aurait été le bienvenu à Périgny.

 

Voir le site officiel de Palmilud : http://www.palmilud.com/

Commentaires

  • 1 Le 15/10/2010

    Oui, mais lesquelles ?
  • Thierry Sadoun

    2 Thierry Sadoun Le 14/10/2010

    Bonjour,

    En parcourant Internet, je suis tombé sur ce commentaire. Sans vouloir dénigrer cette démarche, il semble qu'une partie de vos informations soient erronées.
    Je reste à votre disposition.

    Thierry SADOUN
    Le Directeur de Palmilud

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