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chapitre troisième : Thairé d’Aunis…Autrefois

À la veille de la Révolution

En 1786, des incidents éclatèrent à Thairé lors du recouvrement de droits seigneuriaux.

En février 1789, l’assemblée du village se réunit sous la présidence de René Duplais-Destouches, syndic de Thairé pour rédiger le cahier de doléances. Maître Corsolles, notaire et greffier fut chargé de sa rédaction. Y étaient réclamés : « Supression des tailles, vingtièmes, aides, traites et gabelle… Suppression des dixmes… ». Samuel Pierre Meschinet de Richemond [intendant du marquis de Dirac] et Jean Chastin de Grandmaison furent élus délégués de la paroisse à La Rochelle.

Vente des biens nationaux

Le marquis de Dirac, Jean de Saint-Georges émigra dès 1789. Sa mère, Charlotte de Céris fut incarcérée quelques mois à Brouage. Les possessions des seigneurs de Dirac (maison noble de Dirac, maison noble de Saint-Vivien, métairies des Araines et de l’Houé, terres, marais et bois, furent vendues aux enchères à Rochefort en 1793 (8 nivôse an III).

La municipalité de Mortagne

Elle fut créée en 1790 et rattachée en 1827 à Thairé. Ses archives ont disparu. Le prieur Croizetière fut le premier maire.

La municipalité de Thairé

En 1793, le maire était Jean Chastin [ci-devant de Grandmaison]

Sous l’Empire

Jean Cudorge fut nommé maire en 1800. Une somme de 2046 francs fut votée en 1803 pour faire réparer l’église et 400 francs pour l’achat de vases sacrés et d’ornements en vue du rétablissement du culte.

En 1814, le conseil muicipal prit une délibération, sous la plume du maire Ledoux,  pour constater la déchéance de Napoléon et encenser le nouveau souverain, et une autre en 1815, lors des Cent Jours pour jurer obéissance à la Constitution de l’Empire et fidélité à l’Empereur. Le 1er septembre 1815, le préfet Richard nomma Pierre Louis Jean Rullier-Gaulnier maire de Thairé.

Il existait dans la commune un octroi auquel étaient soumis les bouchers, les aubergistes et tous ceux qui achetaient des vins. Le Conseil en demanda la suppression à plusieurs reprises.

Sous la Restauration

Le conseil municipal, confirmé dans ses fonctions prit en 1816 une résolution pour protester contre…l’exécution de Louis XVI puis s’occupa de la réparation de l’église.

En 1824, le maire prit un arrêté pour interdire aux non-propriétaires d’aller dans les vignes ramasser escargots ou herbe.

Nouvelle réparation de l’église en 1825.

En 1828, la réunion à Thairé de la commune de Mortagne fut avalisée. Le conseil municipal proposa de vendre le cimetière de Mortagne.

Sous le deuxième Empire

Les électeurs de Thairé plébiscitèrent Louis Napoléon par 333 oui contre 8 non.

Une société de secours mutuel fut créée en 1853. Un haras et une station d’étalons s’installa dans la commune.

En 1864, le Conseil décida la reconstruction de l’église pour 21556 francs et l‘année suivante d’emprunter 24000 francs à cet effet.

Sous la troisième République

Malgré le rétablissement, le 14 avril 1871, du suffrage universel [masculin] le maire sortant, Pierre Musset, est élu.

En 1872, le Conseil vota une somme de 1000 francs pour la Libération du pays occupé par les Prussiens et en 1873 proposa l’agrandissement de l’école de garçons. La classe se ferait dans le chai dont disposait l’instituteur. En 1875, l’acquisition du château de Dirac pour 9200 francs permit l’installation de l’école dans des locaux transformés. En 1899 une école mixte fut établie à Mortagne.

La destruction du vignoble par le phylloxera en 1881 incita en 1893 à la création d’une laiterie coopérative.

En 1906 un bureau téléphonique fut créé.

En novembre 1911, la commune obtint l’éclairage public. Une nouvelle mairie fut construite en 1913 et un hôpital auxiliaire créé en 1915.

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