Dompierre-sur-Mer 10 et 11

Chapitre X : Déclaration des biens ecclésiastiques - Pépinière de Beaulieu – M. Leconte, juge de paix – Constitution civile du clergé – Fillonneau, curé, refuse le serment – Vente des biens nobles et ecclésiastiques – Délibérations diverses.

En octobre 1790, une seule déclaration pour la possession des biens ecclésiastiques fut faite dans les règles, celle de l’abbaye des Bernardins de Saint-Léonard. Ele portait que l’abbaye jouissait dans la paroisse « 1° du huitain et dizain des fruits sur 33 quartiers, champs, vignes et prés, avec un cens de 5 sos par chacun de ces quartiers ; 2° de 37 francs 15 sous de rentes sur des domaines dans la paroisse ; 3° d’une rente de 321 francs due annuellement par le Roi pour l’aliénation emphytéotique d’une grande partie du terrain qui forme la pépinière de Beaulieu en la paroisse de Dompierre ; 4° enfin de treize sommes de vendanges à percevoir annuellement sur un fief de la paroisse. Ce dernier article a été évalué à 39 francs par an ; les huitains et les dizains avec les 5 sous de cens 173 francs 5 sous. Enfin les rentes réunies 358 francs 15 sous. En sorte que la partie du revenu dont jouit l’abbaye de Dompierre peut-être portée à 571francs non compris les lods et ventes. »

Ni le Chapitre de La Rochelle, qui possèdait le prieuré du Petit Maillezais, ni les Religieux de la Charité, propriétaires de fiefs, ni le Curé de la paroisse qui aurait eu déclaré à La Rochelle, n’avaient fait de déclaration à Dompierre.

La pépinière de Beaulieu dont Marie-Étienne Ferte était le jardinier fit l’objet d’une enquête des officiers municipaux de Dompierre qui amènera plus tard M.Leconte, maire de Dompierre en l’an IX, à réclamer sa suppression.

Le 26 décembre 1790, Jean-Baptiste Leconte avait été élu juge de paix du canton de La Rochelle hors les murs.

Le curé Filloneau et son vicaire Le Clère refusèrent de prêter le serment de fidélité à la Constitution. Le curé fut donc remplacé en mai 1791 par Jean Douix, ancien carme de La Rochelle.

Dès mars 1791, les biens de l’abbaye de Saint-Léonard des Chaumes avaient été vendus au plus offrant.

En septembre 1792, il fut établi que se tiendraient à Dompierre six foires annuelles. Suspendues pendant la Terreur, les foires se réduisirent à une seule à partir de 1813.

Le château de Dompierre, la seigneurie de Boissan et ses dépendances furent repris par le domaine en 1793 puis vendus.

Chapitre XI : La Convention et ses lois – Pasions populaires – Fête de l’Être suprême.

Le 2 décembre 1792, Jean Bernier fur nommé maire en remplacement de Monneron. Sur plainte de ce dernier, les élections furent annulées, mais Bernier fut réélu par 233 voix contre 107 à Monneron. En 1793, 13 volontaires dompierrois s’engagèrent pour « défendre la Patrie ».

Des distributions de pain eurent lieu en 1794. Le juge Leconte fut destitué et remplacé par Jousselin. Un tribunal est établi pour s’assurer du civisme de chacun et rendre compte des réquisitions en blé.

Le nom de « Belle-Croix » est changé en « La Liberté » et celui de « Jésus-Maria » en « la Fraternité ».

La fête de l’Être suprême fut célébrée le 8 juin 1794.

Le 10 décembre 1794, on brûla sur la place publique les titres qui constataient les droits féodaux et seigneuriaux des ci-devant seigneurs de l’étendue de la commune.

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