SITEL
Cette filiale du groupe canadien Onex, Installée à Périgny au printemps 2001 avec 50 salariés, sous-traite le service de relations clients de grandes entreprises. Le centre d'appels Sitel France employait 600 personnes en 2006, dont 5 % à temps partiel. Menace sur l'emploi en 2004 Courant 2004, des inquiétudes s'étaient faites jour sur la pérennité du site à la suite du transfert de la hotline de Hewlett-Packard dans une autre unité de Sitel France à Casablanca. « A l'époque, ce contrat représentait 80 % de notre activité. Depuis, nous avons obtenu de nouveaux marchés, avec des entreprises comme Noos ou l'assureur AIG, et aujourd'hui notre portefeuille de clientèle est beaucoup plus équilibré : nos deux premiers clients ne représentent pas plus de 30 % du chiffre d'affaires », commentait le responsable, cité par Jean Roquecave dans les echos.fr. annonce le 03 avril 2006 que Sitel France crée 250 postes à La RochelleLes Echos n° 19639 du 03 Avril 2006 • page 18"Le centre d'appels Sitel de Périgny, dans la banlieue de La Rochelle, a créé 250 emplois grâce à la Nouveaux marchés JEAN ROQUECAVEOutre Périgny, Sitel France comptait deux autres centres d'appels, à Paris, siège social de l'entreprise (200 salariés), et à Casablanca, où travaillaient 350 personnes. Une quatrième implantation devait ouvrir courant avril 2004 au Maroc avec une centaine de salariés.Sarko chez Sitel : une visite ministérielle Sud-Ouest du 19 Avril 2004 relatait ainsi -dans la grande tradition des sous-préfets aux champs- la visite du ministre de l'économie Nicolas Sarkozy . Menace sur l’emploi en 2009 Les travailleurs de la plate-forme se mirent en grève, le 10 juillet 2009 pour l’amélioration de leurs conditions de travail, connues pour leur pénibilité. Ils protestaient aussi contre le non-versement d’une prime de vacances de 213 € pourtant prévue dans la convention collective. À la colère, s’ajoutait l’inquiétude face à la menace de 200 suppressions d’emplois. En effet, la défection de l'un de ses deux principaux donneurs d'ordres, le groupe AIG (assurances et services financiers) permettait l’annonce de la décision de délocaliser des prestations jusque-là sous-traitées à La Rochelle. Cette annonce laissait craindre un plan social d'envergure. La grève fut suivie par 85% des 674 salariés. Les syndicats soulagés Mais finalement, le groupe annonça officiellement fin 2009, la signature de deux nouveaux contrats, gages non seulement de survie mais aussi de développement pour le site de Périgny. Quelque 500 personnes devaient rejoindre les équipes du site, ses effectifs doublant ainsi et devant frôler à la fin de l'année 2010 la barre des 1 000 salariés. 140 personnes furent recrutées en avril 2010. Voir l'article de Sud-Ouest : Sitel recrute. Les syndicats se félicitaient de ces nouvelles très positives. Si l'avenir était à nouveau dégagé, la direction resta toutefois prudente : elle ne souhaita pas pour l'heure récupérer les dix places de la crèche interentreprises de Périgny, auxquelles elle avait renoncé, au plus fort de la crise. Des conditions de travail dégradantes Tout ne va pas si bien cependant à SITEL et les conditions de travail qui avaient déjà motivé une grève en 2010, ne vont pas en s'améliorant. La direction mène une chasse à l'absentéisme qui provoque un débrayage fin février 2012. Voir l'article de Sud-Ouest : Périgny (17) "Sitel mène une ploitique du coup de bâton."
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