Henri de Queux

Henri de Queux

 

Dernier des enfants de Jacob de Queux et de Jeanne Joly, Henri reçut en héritage toute la prise des Sartières, au terroir des Mathes, consistant en 46 livres de marais salants tenues de la seigneurie de Soubise au devoir de 100 sous de cens par an, plus 26 aires dans un autre prise. D’autre part, pour équilibrer les parts, son frère Benjamin devait lui donner, quand il aurait atteint l’âge de 25 ans, 6 000 livres en fonds ou en deniers.

Il épousa Cassandre Cardel, par contrat du mercredi 10 avril 1641 passé au logis noble de la Fuye, paroisse de Ternant, chez Louis de Thury, beau-frère et curateur de la " préparlée ". Il n’était pas majeur. Les droits et biens de Cassandre consistaient en la moitié de la terre et seigneurie de Périgny, en Aunis, la somme de 10 000 livres en meubles, ustensiles, dorures et pierreries, " selon que le tout est plus amplement désigné et spécifié " dans le testament de son père daté du 16 avril 1635. Le mariage eut lieu selon " les solennités des églises réformées de France ".

Le 26 août 1646, il fit baptiser sa fille Cassandre, à Saint-Jean-d’Angle, par le pasteur Pacard. Il résidait probablement alors dans cette paroisse, où il était déclaré domicilié le 12 mai 1648. En 1654, il était dit " écuyer, sieur des Mathes, demeurant en Aunis, en son château de Périgny, paroisse dudit lieu ", quand il demanda à Jacques Roland, écuyer, seigneur de Monmouton, de lui communiquer l’acte du 17 août 1735 signalé plus haut, que ce dernier avait signé. Le 25 avril 1655, il était à Beaugeay, déclarant à un sergent s’opposer à la criée et saisie de ses biens sur requête de Daugeard, parce qu’il avait renoncé à l’héritage de sa mère Jeanne Joly et de son frère Benjamin.

Comme ses frères, il figura dans plusieurs actes de notaires ou de procédure. Il fut dit ainsi : "messire Henri de Queux, chevalier, seigneur des Mathes et de Périgny, demeurant en son château dudit Périgny, les la ville de la Rochelle", le 5 août 1661, par un notaire de la châtellenie de Périgny et de la Roche Barangère. " Haut et puissant messire Henri de Queux, chevalier, seigneur de Périgné en Aunis, et y demeurant", le 8 octobre 1664, par un notaire de Saint-Jean-d’Angély et le 14 octobre suivant par un notaire de la Rochelle. Cependant les actes de procédure le présentent comme simple écuyer : " messire Henri de Queux, écuyer, sieur des Mathes ", le 16 octobre 1664, dans un exploit de sergent royal ; " Henri de Queux, écuyer, sieur des Mathes ", dans des arrêts du parlement des 23 janvier 1666, 27 novembre 1666 et 1er avril 1667.

Le 8 octobre 1671, il était à Soubise, dans le temple des réformés, à l’occasion du mariage de sa nièce Judith de Queux. Le 12 août 1680, il assista à un autre mariage protestant, à Aytré, comme témoin du marié, Japhet Géraud, écuyer, sieur de Puychenin. Il reparut alors avec le titre de chevalier.

Il mourut en 1685.

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