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Pierre Charles Martin, baron de Chassiron

Pierre Charles Martin, baron de Chassiron

Il naquit le 1er novembre 1753 à la Rochelle et mourut en 1825 à Paris.

Il acheta le domaine des Coureilles à Périgny le 8 février 1774 par adjudication à la barre de la sénéchaussée de La Rochelle.

Il était le fils de Pierre-Matthieu Martin de Chassiron, trésorier de France, conseiller d’honneur au présidial de La Rochelle.

Maître d’une fortune considérable, après avoir fait des études littéraires et juridiques et s’être essayé à la poésie, Il fut avocat (1775), trésorier de France au bureau des finances de la Rochelle.

Il joua dès 1789 un rôle politique à l’assemblée de la noblesse. « Peu enclin aux idées révolutionnaires » (c’est un euphémisme), il combattit les sociétés populaires et les Jacobins. Arrêté comme suspect, il fut détenu quelques temps à La Rochelle. Quand il sortit de prison, ce fut pour s’établir non dans son domaine de Périgny, mais dans celui de Beauregard, entre Ferrières et Nuaillé, seigneurie dont il avait hérité de son père, lequel l'avait achetée en 1752. Il y réalisa dit-on, plusieurs améliorations agricoles.

 Député de la Charente inférieure le 23 germinal an V (12 avril 1797) et président du Conseil des Anciens en 1800, il intervint contre le plan d’instruction publique et appuya l’établissement de l’Empire.

Baron d'Empire (1808), maître des comptes (1813), auteur de poésies, de dissertations littéraires, d'études sur l'agriculture et les marais (voir annexe I), il se montra encore adversaire résolu de Benjamin Constant et du droit de pétition et toujours partisan des lois destinées à restreindre la liberté.

Mais le canal de Marans, c’est en partie lui !

Il fit adopter le plan d’un canal de navigation entre La Rochelle et Niort.

 

 

Les travaux de Monsieur de Chassiron :

En 1800, il publia une Lettre aux cultivateurs français : « Sur les moyens d'opérer un grand nombre de desséchements, par des procédés simples et peu dispendieux, tels que ceux qui furent employés dans le dix-septième siècle par les Hollandais, dans les ci-devant provinces d'Aunis, Poitou et Saintonge, formant aujourd'hui les départements de la Vendée, des Deux-Sèvres et de la Charente-Inférieure ; précédée d'un avant-propos sur les lois nécessaires pour assurer la conservation des rivières, des canaux navigables et flottables et des desséchements.»

En 1802, Un « Mémoire sur l'utilité qu'on peut tirer des marais desséchés, en général, et particulièrement de ceux du Laonnois ».

Des « Essais sur la législation et les règlements nécessaires aux desséchements à faire ou à conserver en France ».

Tribunat : « observations sur les moyens de faire entrer l'étude de l'agriculture et de l'économie rurale dans le plan proposé par le projet de loi sur l'instruction publique. »

1799 : Corps Législatif : « Conseil des Anciens. Opinion de Chassiron sur la résolution relative à la Contribution Mobilière, Personnelle et Somptuaire de l'An 7. Séance du III Nivôse an VII [1799] »

en 1797 : Corps législatif : Conseil des anciens. Opinion de Chassiron sur la résolution du 22 Vendémiaire An 6, relative à la rentrée des Contributions directes, séance du 21 Brumaire, an VI.

 Conseil des Anciens - Opinion de Chassiron, Député du Département de la Charente Inférieure, sur la résolution du 6 Messidor, relative à la perception d'un troisième cinquième de la contribution foncière personnelle et Somptuaire de l'an IV, a valoir sur le montant des contributions directes de l'an V. Séance du 17 Messidor au V.

Essais sur la législation et les règlements nécessaires en France aux cours d'eau et rivières non navigables et flottables, et qui ne sont pas du domaine public ..., en 1818.

 

 

En 1792, la terre de Périgny fut vendue par Pierre Charles Martin Chassiron et Françoise Jouïn de la Tremblaye son épouse demeurant rue Dompierre paroisse de Saint-Barthélemy à La Rochelle (L’hôtel de la Tremblaye abrite maintenant à La Rochelle le musée d’histoire naturelle).

L’acquéreur était Benjamin Auguste Valete, demeurant rue du Palais, paroisse de Saint-Saturnin (29 février 1792). 

 

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