La commune d’Angoulins-sur-mer, située entre Aytré et Châtelaillon, comptait 3720 habitants en 2009 sur 7,86 km2. (Densité = 473h/km2)
Évolution de la population
1793
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1800
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1806
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1821
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1831
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1836
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1841
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1846
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1851
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1856
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1 647
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515
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514
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617
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758
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752
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753
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813
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832
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824
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Évolution de la population, suite (1)
1861
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1866
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1872
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1876
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1881
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1886
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1891
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1896
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1901
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1906
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854
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848
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733
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807
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916
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1 127
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1 175
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1 437
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718
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767
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Évolution de la population, suite (2)
1911
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1921
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1926
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1931
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1936
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1946
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1954
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1962
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1968
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1975
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817
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706
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883
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1 084
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1 034
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1 132
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1 579
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1 917
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2 126
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2 149
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Évolution de la population, suite (3)
1982
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1990
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1999
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2006
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2007
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2008
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2009
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-
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-
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-
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2 441
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2 908
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3 501
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3 701
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3 695
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3 708
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3 720
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Wikipedia insiste sur la géologie de la commune : (http://fr.wikipedia.org/wiki/Angoulins)
« Le territoire d'Angoulins est situé en terrain jurassique, comme tout la plaine de l’Aunis. Les affleurements calcaires et marneux du Jurassique apparaissent en surface d’un relief à peine vallonné.
La bordure littorale correspond aux dernières extrémités de la plaine de l'Aunis. Elle fait alterner des côtes basses (sablonneuses et marécageuses) et des côtes élevées (falaises calcaires).
Les côtes basses, où se trouvent d'anciens marais salants aujourd'hui transformés en claires à huîtres (marais nord de la pointe du Chay), sont issues des épanchements du Quaternaire ; ceux-ci correspondent à des apports sédimentaires d'origine marine, issus de la dernière transgression flandrienne.
La côte sablonneuse est située dans une petite anse formée naturellement par les phénomènes de l'érosion marine et des courants marins (plage d'Angoulins, au sud de la pointe du Chay).
Quant au littoral à falaises, ces dernières sont situées tout autour de la pointe du Chay, et forment une presqu'île calcaire, un promontoire effilé qui s'avance dans l'océan. Des couches, caractérisées par des alternances de lits de marnes et de calcaires oolithiques, peuvent être observées sur les falaises qui bordent le littoral de La Rochelle à Angoulins-sur-Mer. Elles mettent en évidence d’épaisses couches de roches blanches alternant avec des couches de sable et de vase très friables, s’étant formées durant les périodes glaciaires, et avec des couches contenant divers coraux, issues des périodes tropicales. La pointe du Chay contient de nombreux fossiles d’animaux marins et constitue un lieu d’études paléontologiques particulièrement réputé.
Le calcaire ainsi formé est largement utilisé comme matériau de construction dans les maisons traditionnelles de la région.
Voici ce que nous apprend le site : http://www.angoulins-sur-mer.fr/ sur l’histoire d’Angoulins :
« Le plus bel exemple d'héritage historique est l'étymologie du nom de la commune.
En effet, le vocable "angoulins" vient à l'origine d'un mot gaulois "golènes" qui signifiait petites mares ou étangs. Angoulins était une cité dominant une vaste étendue de marais orientée vers l'océan. Ce centre a aujourd'hui disparu sous les eaux suite à l'assaut de la mer. Au fil du temps, le mot "golènes" s'est transformé en Ingolis ou Ingolinis vers 928 Angolins vers 1329 Angoulins vers 1621…
Enfin, le qualificatif "sur mer" caractérise l'aspect littoral de la collectivité. D'une manière générale, il a été ajouté aux toponymes français du XIXe siècle pour valoriser une commune.
Quelques vestiges attestent d'une occupation préhistorique et gallo-romaine. Au IXe siècle, Châtelaillon et Angoulins furent envahies et détruites par les Normands. Ce n'est qu'au Xème siècle, qu'Angoulins entre dans l’histoire écrite avec les actes de donations de marais salants qui le citent "INGOLIS" en 928 et "ENGOLINS" en 978.
La découverte, en 1876, par l’abbé Mongis, d’une nécropole dans les falaises des Chirats près des grottes de la Manon, permet de supposer qu’à cette époque existait un habitat qui fut détruit, par la suite, par l’océan.
Au XVIIe siècle, il est décrit un fief et une seigneurie dite "de Bazouges" pour la partie maritime avec l’église Saint –Nazaire, aujourd’hui disparue. …Partie effacée
Pendant le siège de la Rochelle en 1628, Richelieu établit ses quartiers dans le domaine du Pont de la Pierre, dont il reste quelques éléments aujourd’hui.
Au XVIIIe siècle, parait le premier recensement de la commune : 512 habitants, 2 moulins, 2000 journaux de terre dont 113 de marais salants, 350 de vignes, 10 de bois, 256 de marais, 1123 de terres labourables.
Au XIXe siècle, la flotte anglaise assiège Angoulins et détruit les forts du Chay et de la Motte Grenet.
La commune possédait de nombreuses vignes ; le vin et l’eau-de-vie faisaient la fortune du pays jusqu'à la fin de ce siècle date à laquelle le phylloxera détruisit tout le vignoble.
Au XXe siècle, l’exploitation des marais salants (aujourd’hui abandonnée) se maintient jusqu’en 1956. Ceux-ci se transforment en marais ostréicole, actuellement une des activités de la commune. »
Néanmoins, c’est avec le site de l'association « Expression-Hist » qu’on peut avoir la meilleure idée de l’histoire de la commune d'Angoulins : http://angoulinshistoire.blogspot.fr/
L’auteur incontournable pour l’étude d’Angoulins demeure Denis Briand dont voici quelques unes des productions :
« Si Angoulins m'était conté par Jean Joguet », Expression histoire, Angoulins-sur-mer, janvier 2010.
« Angoulins, sites et monuments », Association Expression-Hist, La Rochelle 2005.
« Angoulins-Châtelaillon : traces et vestiges du passé », Association Expression-Hist, La Rochelle, 2006.
« Un site méconnu à Angoulins : le fortin de la Motte-Grenet », Association Expression-Hist, La Rochelle, 2003.
Ou encore « Angoulins » dans la collection Mémoire en images, éditions Alan Sutton , 2008.
C’est lui encore qui a écrit l’article concernant l’historique d’Angoulins dans « Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime", éditions Flohic, Paris 2002.