Chapitre XII : Polémique entre le curé constitutionnel Douix et Fillonneau, son prédécesseur – Fillonneau, traqué, est contraint de se cacher et de fuir – Son exil à Londres, où il fonde une chapelle française – Son retour à Dompierre – Il devient Vicaire général de La Rochelle – La petite église : M. Doussin à Chagnolet.
Le curé constitutionnel Douix proposa à l’ancien curé Fillonneau qui lançait des anathèmes, de participer à un débat public, mais celui-ci préféra le silence. Le clergé constitutionnel fut supprimé en novembre 1794 et Douix promit de ne plus exercer ses fonctions.
Hébergé d’abord par Julie de la Maisonneuve de La Motte, il consacra dans sa maison un appartement pour servir d’église. Menacé, il préféra s’exiler en Angleterre qu’il rejoignit depuis le port du Brault. De retour en 1802, il constata que l’église avait fait fonction de grange et que son presbytère était occuppé par le sieur Lhermite. Nommé conseiller municipal le 30 juin 1816, il fut appelé l’année suivante comme vicaire général. Il mourut en 1826.
Un autre prêtre, M. Doussin, était réfugié à Chagnolet.
Chapitre XIII : Époque contemporaine – M. Leconte, maire – Réouverture et réparation de l’église – Adresse au premier Consul – La Révolution de 1830 et le curé Chabot – Le canal de Marans à La Rochelle et les ateliers de travaux forcés de Belle-Croix – Création de la commune de Puilboreau – Missions – École religieuse de filles – M. de Leroy, maire.
En août 1808, Napoléon, se rendant de Bayonne à Paris vint à La Rochelle et passa ensuite à Dompierre où il entra dans l’église.
En 1814, sous Louis XVIII, les conseillers municipaux se disaient « entièrement dévoués à la cause du meilleur des rois et disposés à faire les plus grands sacrifices pour alléger le fardeau qui l’accable, et, voulant partager les peines et les sollicitudes de ce monarque bienfaisant, ils font abandon au gouvernement des fourrages de 1814, montant à la somme de 435 francs 75. »
En 1824, le Conseil municipal vota 21 francs 85 « dépensés pour rendre à Son Altesse Royale Madame la duchesse d’Angoulême les honneurs qui lui étaient dus et le témoignage que tous les cœurs français lui sont dévoués, ainsi qu’à l’heureuse famille des Bourbons. »
En 1832, le Conseil vota une adresse à Louis-Philippe, « le roi citoyen ».
En 1848, le Conseil se dit persuadé que la République devait « faire le bonheur de la Nation ».
Le 13 octobre 1852, Louis-Napoléon Bonaparte, alors président de la République, passa à Dompierre sous l’arc de triomphe dressé à l’entrée du bourg en son honneur.
Trois missions (avec processions et érection de croix) furent prêchées à Dompierre au XIXème siècle. Une en 1830, une autre en 1862, la troisième en 1891.
En 1811, l’État fit l’acquisition du château Milan pour établr une caserne, dans laquelle ont été placés, au nombre de 500 à 800, les condamnés militaires. Ce sont ces forçats qui excavèrent le canal de Marans. Commencé aux deux extrémités, le travail était arrivé en 1811 , au pont de Chagnolet d’un côté, et en face des Grandes Rivières de l’autre. Les ouvriers se rejoignirent au tunnel, qui fut percé en dernier lieu et achevé après 1850. Toutes les sourcdes furent ainsi détournées de leur cours ordinaire. Les puits tarirent en grand nombre. C’est pourquoi Dompierre se dota, en 1864, sur la place publique, d’un puits de 30 mètres, sur lequel on adapta quatre ans plus tard, une pompe aspirante et refoulante.
Une ordonnance royale du 28 janvier 1833 avait détaché l’Ardillière de Dompierre pour l’annexer à Saint-Xandre. Puilboreau demanda à son tour à former une commune, ce qui ft fait en mai 1858.
En 1861, la gare de Dompierre sur la lgne Nantes-La Rochelle fut construite au-desszus du tunnel de Saint-Léonard.
Un bureau de recette des postes fut créé le 1er décembre 1872.
Une école religieuse fut inaugurée le 15 octobre 1893.
Fin du résumé