L’église et la religion
La paroisse a été, de 975 à 1105, sous le patronage de l’abbé de Bourg-Dieu à Déols, près de Châteauroux, qui « présentait » et du Prieur de Frs, près de Niort, qui « nommait ». Le titulaire d’Aytré devait à l’évêque de Saintes 10 livres et 10 sols. Du XVIIème siècle à la Révolution, la Présentation et la Nomination étaient au roi. La cure était plus un prieuré dépendant des Augustins de Montmorillon.
Plusieurs églises ou chapelles ont existé : l’église des Minimes qui s’écroula en 1790, l’aumônerie Saint-Julien du Beurre à Tasdon (ou Saint-Julien-Hors-les-murs) disparue vers 1700, l’aumônerie Sainte-Catherine, citée en 1221 comme relevant de Fontevrault et disparue aussi vers 1700, le prieuré de Lanville dont il ne reste aucune trace, enfin l’église Saint-Étienne. Une première église daterait du Xème siècle, puis rebâtie au XIIème et encore pendant la guerre de Cent Ans par les Anglais qui l’auraient fortifiée. Une quatrième fois rebâtie après les guerres de religion elle a été encore remaniée sous le second Empire.
Le protestantisme apparaît à Aytré en 1568. On y trouve de nombreux protestants encore en 1680.
Les colons d’Aytré au Canada
On dénombre une douzaine d’émigrants aytrésiens partis au Canada entre 1656 et 1670.
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