Dans les sables du Far West
Dans les sables du Far West
Sous l’étreinte du soleil brûlant,
Ou à l’ombre des organ pipes
Nous suivions la piste hip hip hip !
Des Indiens et des hommes blancs.
Au bivouac des Navajos
Nous plantâmes notre tipi
Pour l’amour des squaws
Bien au milieu de nulle part
But with nowhere to go to pipi.
On suivait Kit Carson
Davy Crockett était devant
On avait les Apaches à la bonne
Montés sur nos mustangs
Au fond ocre des canyons.
À Monument Valley, au pied de l’arbre mort,
Avec le colt de John Wayne,
Celui à la crosse en or,
Nous attaquâmes sans haine
La diligence de Santa Fé.
C’est au col de l’Homme mort,
Par un gros temps d’orage
Que nous nous retrouvâmes alors
Poursuivis par une bande de rascals
Que nous trucidâmes à OK Corral.
En passant par El Paso
Nous traversâmes à pied le Rio Grande
Pour espionner sous nos sombreros
La mine dorée des Mexicains basanés
Derrière les barbelés yankees déployés.
Au bord du gouffre immense
Dans la forêt aveugle
Sous le regard inquiétant des loups
Surveillés par la harde bondissante
Nous allumâmes notre barbecue.
À Las Vegas, notre fortune en cents nous risquâmes.
Nous entendions le bruit énorme de sébile
Produit par les millions des joueurs débiles
Shootés au nirvana du dollar
Par le charme préfabriqué des casinos châteaux trafiqués.
Mais loin des cités aux néons dorés
Nous dormions souvent au fond des bois
Et seul le puissant fumet de la moufette
Parvenait à nous réveiller parfois
En violant notre cachette secrète.
Rattles snakes, road runners, coyotes,
Sheap munks, marmottes et ours bruns
Tous ou presque furent d’ailleurs nos copains
Et ce sont eux les meilleurs Américains,
De notre film hollywoodien les vrais héros.
Des séquoias vieillards tranquilles et majestueux seigneurs d’une époque oubliée,
A la vallée morte aux pastels de splendeur,
De l’océan pacifique aux cascades en pleurs,
Le rêve américain, my boy, nous avons côtoyé.