Ambroise Eulalie de Malartic
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Bonjour, la généalogie de Malartic on peut la lire dans « La Chesnaye des Bois », au début du chapitre on lit ceci :
I. Odon, Damoiseau (Domicellus) Seigneur de Malartie et de Massaus (ou Massas selon les titres) vivant au commencement du XIII siècle, est connu par son testament du Jeudi après la Fête de la Madeleine, l'an 1267, passé dans le Château de Malartic, reçu par Guillaume de la Molère, Notaire public de Fezensac et signé de lui. Ce testament prouve qu'il eut deux garçons entre lesquels il partagea ses biens, laissant la Terre de Malartic à l'aîné et celle de Massas au cadet les substituant l'un à l'autre et au défaut d'enfants, Bernard de Malartic, son neveu. Ses exécuteurs testamentaires furent Pierre de Malartic, Chanoine d'Auch et Odon d'Esparbès, Damoiseau ce qui fait présumer qu'il existait déjà deux branches de cette Maison.
Odon eut pour enfants:
1° Arnaud, qui suit.
2°Et Odon auteur de la seconde branche rapportée ci-après.
À la fin de ce chapitre on lit ceci :
XV. Jean-Vincent de Malartic. Chevalier, seigneur d’Artiques, donataire du Comté de Montricoux, et comme tel substitua aux noms et armes de Maurès, du chef d’Anne de Maurès, Dame d’Artiques, Comtesse de Montricoux, sa tante maternelle qui lui légua en particulier 40.000 livres, naquit à Agen, le 22 Novembre 1650, d’abord destiné a l’état ecclésiastique et nommée par son frère Guillaume Abbé de St. Etienne de Dijon, au Prieuré de St. Floran, le 24 Avril 1662, prit, peu de temps après, le parti des armes, commença à servir :
- volontaire dans le régiment de Champagne,
- fut lieutenant dans celui de la Marine le 23 Novembre 1665,
- ……
Et en pension de 3ooo livres le 1er. Janvier 1720.
Il fut comblé des grâces de Louis XIV et Louis XV, et en mérita la confiance. Les commissions importantes dont il fut chargé lui attirèrent aussi l’amitié des Maréchaux de Berwiche d’Uxelles (Nicolas Chalon du Blé, Marquis d’Uxelles, Maréchal en 1703), de Villars et de Noailles et de tous les officiers Généraux qui l’ont connu. Il s’acquit d’une grande réputation dans la dernière guerre d’Espagne et beaucoup de considération parmi toute l’Infanterie. Louis XIV lui donna souvent des preuves de l’estime particulière qu’il faisait de lui, et la Majesté, en considération des services continuels qu’il lui avait rendus depuis 25 ans dans ses armées où s’était distingué et avait reçu plusieurs blessures , et en considération de ceux qu’il lui rendait encore, désirant le gratifier et favorablement traiter, lui permit, de porter le nom et armes de Maurès, aux quels il avait été substitué par le testament du 28 Novembre 1688 de sa tante maternelle Anne de Maurès. Ces lettres patentes, portant le changement de son nom furent enregistrés au Parlement de Bordeaux le 26 Avril 1690. Il testa à Perpignan le 25 Mai 1720. Il avait épousé par contrat passé devant René Louis Vassal, Notaire à Perpignan le 27 Décembre 1692, Marie Louise Thérèse du Vivier, veuve de Charles de Rebetières, Maréchal de Bataille, et fille de Henri du Vivier, Chevalier, Baron du Vivier (a) et d’Anne de Castéra de Minut. De ce mariage sont issus :
1° Ange-Alexandre, né le 10 Juillet 1695, mort le 24 Août 1696.
2° Pierre-Hyppolyte, qui suit.
3° Rose Mariette, née le 16 Décembre 1693, morte le 20 Mars 1697,
4° Marie Thérèse, née le 18 Juillet 1697, mariée, le 12 Août 1716 à Gabriel de Voisins, Marquis d’Alzan, Brigadier de Cavalerie et Mestre de Camp du Régiment de son nom,
5° Marthe-Margueritte, née le 16 Juillet 1698, morte la même année,
6° Et Marie Anne-Margueritte, née le 26 Juillet 1700 et mariée à Pierre Joseph de Roux, Marquis d’Alzonue dont une fille, femme du Marquis de Pugaest
XVI. Pierre Hyppolyte Joseph de Maurès de Malartic
Bien amicalement, Mme. de Massas
P.S. Armes de Massas selon l'armorial général officiel de 1696, M.S. de la bibliothèque Richelieu: d'azur, à trois fasces ondées d'argent, au chef de sable, chargé de trois fleurs de lis d'or (alias cloches d'or) soutenu d'une trangle de même; couronne: de comte; support : deux lions
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