Commune de Châtelaillon-Plage

Châtelaillon-Plage est une commune littorale, située à 12 km au sud de La Rochelle et à 18 km au nord de Rochefort. La ville est reliée à ces deux villes par la ligne ferroviaire régionale Nantes - Bordeaux et par une voie express à 2X2 voies, la RD 137 (ex RN 137).

Malgré la présence du toponyme balnéaire dans le nom de la commune, la plage de Châtelaillon est artificielle.

La commune comprend notamment une partie du village des Bouchôleurs, à vocation mytilicole et ostréicole, partagé avec la commune d'Yves. Ce village a été particulièrement touché par la tempête Xynthia du 28 février 2010. Le gouvernement y a distingué des zones « dangereuses pour la vie humaine » au sein desquelles toute habitation devra être détruite. Contestant cette position, certains habitants se sont constitués en association de sauvegarde du village des Bouchôleurs.

Châtelaillon-Plage comptait 6081 habitants en 2009, sur 6,59 km2 (Densité = 922,8 h/km2).

Évolution de la population

1793

1800

1806

1821

1831

1836

1841

1846

1851

1856

147

142

170

134

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Évolution de la population, suite (1)

1861

1866

1872

1876

1881

1886

1891

1896

1901

1906

 

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814

987

Évolution de la population, suite (2)

1911

1921

1926

1931

1936

1946

1954

1962

1968

1975

1 183

1 267

1 724

2 106

2 233

4 125

4 967

5 234

5 377

5 354

Évolution de la population, suite (3)

1982

1990

1999

2006

2007

2008

2009

-

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5 439

4 993

5 624

5 911

5 959

6 049

6 081

 

 

 



Avant 1130, Castrum Alionis était la capitale de l’Aunis. En août 1130, le duc d'Aquitaine Guillaume X, en fit le siège. Le seigneur du lieu, Isembert de Châtelaillon, capitula. Il ne restera plus, de la cité dont La Rochelle prendra le relais, qu'un petit hameau, quelques fermes et des cabanes de marais. Néanmoins, la châtellenie de Châtelaillon, promue baronnie en 1541, conserva de nombreuses possessions en Aunis, dont Périgny.

Ce n'est qu'à la fin du XIXème siècle, avec l'apparition du chemin de fer, que se construisit la station balnéaire ; plus de  1900 villas  parsemèrent la côte. L'église et le marché couvert furent construits dès 1885, tandis que la construction d'une nouvelle gare précipita le développement de la station. La digue du front de mer, quant à elle, date de 1894. Les rues jusqu'alors ensablées furent empierrées en 1899, et c'est en 1900 que furent construits le groupe scolaire, et la poste. L'éclairage public a été installé en 1906, à l'époque un éclairage à l'acétylène,  remplacé depuis par l'éclairage électrique.

 

Francebalade.com ,  http://www.francebalade.com/poitou/sgrpoitou.htm#chatelaillon, malgré quelques inexactitudes (ce n’est pas Guillaume VIII mais Guillaume X qui vainquit Isembert de Châtelaillon en 1130), nous renseigne principalement sur les sires de Châtelaillon.

 

Le site « Histoire Passion » reprend l’histoire de Châtelaillon à travers le texte d’Arcère  dans « Histoire de la ville de la Rochelle et du Pays d’Aulnis »  Louis-Etienne Arcère,  La Rochelle,   1754. http://www.histoirepassion.eu/spip.php?article1288

 

Denis Briand, dans "Angoulins Châtelaillon - Traces et vestiges du passé", collection Expression-Hist, 2006, consacre quelques pages à des "notes et schéma synoptique pour tenter de servir à la localicalisation du castrum allionis". (p.60 à 73).

 

La meilleure étude de l’histoire de la ville me paraît être -de très loin- la « Petite histoire de Châtelaillon » écrite par  Éric Birrier aux éditions Rupella en 1996. 

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