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un démarrage hésitant
La zone industrielle a été créée en 1964 par un syndicat à vocation multiple qui regroupait La Rochelle, Puilboreau, Aytré et Périgny, Lagord, L’Houmeau ; Syndicat auquel Périgny adhéra le 19 mars 1964. Mais le 2 avril 1964, le maire de Périgny, Norbert Orgeron, informait son conseil municipal qu’Aytré et Lagord n’avaient pas adhéré comme prévu en mars. Ce ne fut que partie remise.
Ce syndicat s'était donné pour objet général : la création d’une zone industrielle à Périgny, les transports en communs, le ramassage scolaire, l’enlèvement des ordures ménagères, la caisse de chômage et les constructions scolaires.
Les « futures réalisations prévues » par le syndicat à vocation multiple dont Charles Larmet, conseiller municipal de Périgny, était secrétaire en juillet 1968, étaient : la ZUP de La Rochelle, Périgny, Aytré, la viabilité primaire, l’assainissement du réseau vanne, la conduite primaire station 1ère tranche [sic], l’assainissement du bassin de Lafond, le CES de Tasdon, l’abattoir intercommunal, l’adduction d’eau de la Charente.
Mais, fin 1968, «aucune des réalisations prévues à l’origine du syndicat n’a encore vu un commencement d’exécution, à savoir, transport urbain, ramassage des ordures ménagères, constructions scolaires, cabine téléphonique, aménagement du canal de Rompsay, foyer pour les jeunes» regrettait le Conseil Municipal de Périgny.
Finalement, seules avaient été effectivement lancées les usines, ou plutôt l'usine (usine Simca). La cité de Villeneuve les Salines, destinée à loger les ouvriers ne sortira vraiment de terre qu'en 1971, même si les premiers terrassements débutaient dès 1969.
L’implantation de l’usine Truchetel et Tansini chargée de la construction de Simca provoquait aussi l’ire du Conseil Municipal de Périgny, l’usine déversant directement ses eaux résiduelles dans le canal de Rompsay et les élus s’inquiétant de ce précédent pour la future réalisation d’un abattoir intercommunal !
Du SIVOM à la CDA
Le 31 décembre 1992, la Communauté de ville prit le relais en expérimentant la taxe professionnelle unique. Désormais Périgny ne bénéficiait plus seule des retombées de la taxe professionnelle mais celle-ci était mise dans "un pot commun" au profit de toute l'agglomération.
Enfin, en janvier 2000, conformément à la loi Chevènement de juillet 1999, la Communauté d'Agglomération se substitua à la Communauté de ville.
Dans cette période, la zone se développa considérablement. En bordure de rocade, elle bénéficiait d'un accès facile mais dut aussi supporter le traffic en direction d'Aigrefeuille, depuis l'ouverture d'une voie nouvelle vers Clavette.